Un bon nettoyage a déjà été engagé sur les deux premières bâtiments annexes, des finitions restent à opérer.
Comment aller plus loin? Rénover et peindre les portes d’accès…nommer chacun des bâtiments… imaginer un premier aménagement sur les anciennes granges et étables permettant certaines activités et animations …
Pour aller recouvrir les aides et subventions nécessaires à la réalisation d’un tel projet, il sera nécessaire de dresser un « plan directeur », des plans d’avant projet à ce lieu et ces bâtiments » et des premiers chiffrages .
Nos ressources pour aboutir à cet avant projet devra s’appuyer sur l’aide des futurs membres bénévoles à l’association, à un architecte des bâtiments de France et/ou autres architectes pour la partie annexes.
Ce pressoir a été mis en vente sur le bon coin à l’automne 2021.
Sept personnes ont manifesté un intérêt, dont 3 parmi elles se sont déplacées.
Le point bloquant aujourd’hui pour trouver un acquéreur à ce pressoir est la crainte et la difficulté à sortir ce matériel compte tenu du lieu où il se trouve ( exiguïté, risque par rapport à la voûte…).
Est il raisonnable de proposer une opération avec des bénévoles pour sortir cet équipement avant de la remettre en « vente » et ainsi faciliter l’intérêt pour un acquéreur potentiel ?
Le montant que nous pourrions en espérer serait affecté à l’association.
Vue du château générale de Carneville en cours de restauration
Merci encore à Guillaume Garbe de nous avoir consacré 1 heure de son temps pour exposer son parcours sur cette aventure incroyable entreprise voici 10 ans déjà .
A retenir : 1°) Poser les statuts de l’association avant de s’engager et mieux embarquer les bénévoles. 2°) Poser le bon diagnostic en amont de tous travaux. 3°) Engager un tel projet, c’est celui de toute une vie.
Rencontre de quatre membres de l’association (dont son président : Alexandre Suzemont mais aussi Pierre Aussedat (acteur). Association dont la mission est de faire émerger des rencontres entre lieux évoquant le patrimoine du Cotentin et œuvres littéraires par la voix d’une actrice ou acteur.
A retenir: 1°) Nos projets peuvent converger, mais nous avons de notre côté besoin d’un peu de temps, sauf à envisager des rencontres sur les lieux annexes à la chapelle Sainte Suzanne ( tel que à l’intérieur des granges attenantes par exemple)
Le Manoir de la Cour de Saint Martin le Hébert
Rencontre de Monsieur Dehen , jeune propriétaire de ce manoir qui fort aimablement a pu m’introduire en même temps à l’association Lecture en Cotentin en plein cœur de son manoir.
A retenir:
1°) Compte tenu de notre proximité des collaborations sont envisageables 2°) Il est important de dimensionner le projet au regard des ressources disponibles 3°) Il est important de bien connaître le monde associatif pour mieux accompagner son projet
Visite d’Élisabeth Justum
(technicienne des bâtiments de France de l’UDAP de la Manche, qui est l’ancien service départemental de l’architecture et du patrimoine,) le 27 Octobre 2021 en présence de Julien Deshayes ( Pays d’Art et histoire de Valognes)
L’objectif était de lui faire découvrir le site, son état actuel sur le « plan sanitaire » et exposer le projet dans son ensemble.
A retenir: 1°) Madame Justum conseille fortement de faire réaliser un diagnostic avant toute restauration sur la chapelle. Un dossier pourrait être envisagé pour 2022 avec une subvention possible à hauteur de 40%. Le coût de ce diagnostic se situerait de 15 000 à 20 000€! L’enjeu de ce diagnostic est de bien identifier les causes à ces dégradations (fissures , affaissement du mur côté Est) et ainsi mieux cibler les travaux à engager. Ce conseil est aussi dconfirmé par l’expérience vécue au château de Carneville.
Janvier 2022, nous attendons toujours son rapport …
L’exploitation agricole autour des bâtiments de la ferme de l’abbaye ayant cessé depuis plus de 3 ans et dans la perspective du projet de restauration et de conversion d’activité de ce lieu, nous avons saisi l’opportunité en plein mois d’août 2021 de mobiliser et engager une opération de nettoyage à l’Abbaye.
Une équipe dédiée au nettoyage de la chapelle
EPI bien en place
On frotte au Sud
Comme à l’Est
On prend la pause
En hauteur
On s’accorde
En équilibre
Une équipe dédiée au retrait du foin encore présent dans les greniers
Communication
Apparition
Exécution
Consternation
Vérification
Exécution aussi
Précision
Accélération
Affirmation
Vérification
Coordination
Contestation
Distraction
Finition
Satisfaction
Équipe dédiée au brûlage du foin (activité illégale…)
Sept remorques réceptionnées par Ismaël
Ça chauffe Édouard !
Ça fume !
Ça discute aussi…
Et on démonte les perques
Démontage de la partie au-dessus de l’étable réalisé par Bernard
Démontage de la partie au dessus de la grange avec l’aide de Philippe
Nous avons entrepris en Septembre 2021, quelques réparations importantes sur la façade nord de la chapelle et des bâtiments annexes situés en amont.
Ces travaux consistaient à remettre en bon état des gouttières afin de collecter plus efficacement les eaux pluviales et assurer leur écoulement jusqu’à la « Planquette », rivière située en contrebas de la chapelle.
Cette amélioration permet de limiter les accumulations d’humidité excessives souvent constatées sur ces zone et qui contribuent à fragiliser la structure de ces bâtiments et de la chapelle en particulier.
Le coût total de cette opération s’est élevée autour de 4 600€.
Nous remercions l’entreprise Besnard à Sottevast pour leur réactivité sur ce chantier.
Les 18 et 19 Septembre 2021 étaient notre première participation aux journées du patrimoine.
Notre premier visiteur était Jean Pierre Tollemer, maire de Sottevast
Voisins et amis
Visite de Sottevastais
Stand restauration
Distance sociale respectée !
Visite de Julien Deshayes (pays d’art et histoire)
Vue intérieure de la chapelle
Entrée du jour
Guy et Marie
Nous avons eu le plaisir d’accueillir près de 70 personnes au cours de ces deux jours, ce fût un réel succès !
Une vingtaine de Sottevastais sont venus découvrir ce lieu mais aussi des visiteurs de Brix, Valognes, Bricquebec, Carneville, Coutances, Flamanville, Bricquebosq, Saint Lô et le grand Cherbourg … parmi tout ce monde, des « voisins » qui n’avaient jamais eu l’opportunité de découvrir cette chapelle mais aussi des passionnés du patrimoine et heureux de découvrir ce lieu assez insolite, bien niché dans la verdure.
La présence et l’intérêt manifesté par chacun est une motivation supplémentaire pour aller plus loin et renouveler notre participation dans le futur.
Chaque vision prend inspiration d’une utopie, d’un modèle rêvé ou rencontré lors de son parcours.
La maison de la littérature lors de mes 4 années passées au Québec a été pour moi une forte source d’inspiration sur ce projet: son architecture et son aménagement, ses activités, ses valeurs .
2005 a été l’année du débarras du contenu qui encombrait cette chapelle à l’époque: tonneau, claies et cadres de pressage, moteur électrique, pétrin, pompe à eau… Une partie de ce matériel a été offert par mon père au musée du patrimoine normand de Bricquebec.(lequel a semble t’il fermé ses portes en 2016) Ce premier chantier a été réalisé avec mon père (Louis) et mon fils (Edouard)
Anciens outillages évacués de la chapelle
Louis et Edouard
Guy & Edouard
La mission de maîtrise d’œuvre pour les travaux d’étaiement a été confiée à Jean Charles de Seze ( architecte d.e.s.a, Urbaniste d.i.u.p ) afin de mettre en sécurité des arcs suite à des mouvements de déversement des murs vers l’extérieur. Le coût des honoraires a représenté 1837, 75€. Les travaux de mise en sécurité ont été confiés à l’entreprise Quelin pour un montant de 18 377,48€. Ces travaux ont été subventionnés par la DRAC et le conseil général à hauteur de 50%
Vue d’ensemble de la chapelle après débarras
État de la voûte avant étaiement
Chantier en cours
Vue sur l’étaiement des arcs de la voûte
Article de presse paru en Août 2006 sur Ouest France
Avant l’acquisition de cette ferme par Paul Auguste Durand en 1965, cette chapelle a connu des usages variés et plutôt anachroniques.
Un pressoir avait été installé semble t’il en 1952…mais cette chapelle avait aussi d’autres usages: débarras, stockage de foin et probablement quelques animaux de la ferme y trouvaient refuge.
Mes grands parents sont arrivés sur cette ferme de l’Abbaye dès 1953 en tant que fermiers, ils ont alors désaffecté et adapté ce lieu en limitant l’usage de cette chapelle à lieu fabrication de cidre ( broyage de pommes et pressage), …..ceci jusqu’au début des années 70 …. l’état de la voûte jugé alors dangereux, ces activités ont été arrêtées.
Probablement grâce aux démarches entreprises avec l’abbé Lelégard qui rencontra très souvent mes parents et grands parents, et en grand défenseur de la culture normande, passionné d’histoire, celui-ci contribua à faire paraître cette chapelle à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
L’arrêté a été signé le 30 Juillet 1973.
Après le décès des grands parents Paul, Auguste et Louise, mes parents Louis et Simone ont poursuivi l’exploitation de cette ferme avec l’aide de mon frère Rémy pendant quelques années puis ma sœur Marie a converti et exploité en tant que chef d’exploitation cette ferme en agriculture biologique.
Le siège d’exploitation a cessé le 30 Septembre 2014.
Le décès de ma mère Simone en 2017 a marqué la transmission de la propriété vers les 3 enfants.